A l’extinction des feux Barrichello conserve la tête du peloton. Derrière,
Räikkönen gagne deux places et se retrouve 3ème. A l’arrière Kovalainen perd le contrôle après avoir touché Vettel et emmène Fisichella avec lui hors de la piste, les deux pilotes peuvent
repartir.
Pendant ce temps, Kimi Räikkönen attaque. Mark Webber pour le gain de la deuxième
place. Les deux monoplaces se touchent. Le pilote finlandais perd un morceau de son aileron avant : il est contraint de s’arrêter aux stands. Juste derrière, Sutil, concentré sur
Raïkkonen devant lui, ne voit pas Trulli qui tente de le passer. a collision est inévitable : chaque voiture part d’un côté de la piste, Sutil rebondit sur le muret et retraverse la piste,
entraînant Alonso au passage. Les trois pilotes abandonnent. Le pilote italien s’en prend alors verbalement à Sutil sur le bord de piste, lui reprochant manifestement l’accrochage. Pendant ce
temps la voiture de sécurité sort en piste.
Räikkönen et Kovalainen en ont profité pour rentrer aux stands et réparer les
dommages dûs à leurs accrochages respectifs. Suite à un cafouillage de l’homme à la lollipop de chez McLaren, Kovalainen redémarre en emmenant avec lui le tuyau du ravitailleur d’essence,
aspergeant de carburant la monoplace de Räikkönen repari juste derrière. Quand l’essence entre en contact avec les échappements brûlants de la Ferrari, on assiste à un impressionnant feu de joie qui se dissipera heureusement très rapidement.
Hamilton, passe à son tour par les stands, ainsi que Liuzziqui y passe
pas moins de deux fois !
La voiture de sécurité s’efface au 5ème tour.
Kubica se sert de l’aspiration pour prendre la 3ème place à Rosberg lors du re-start.
Loin derrière, Button et Vettel, en lice pour le titre de champion du monde se
bousculent derrière Grosjean. Le pilote français s’efface rapidement, les pilotes ayant été informés par la FIA qu’ils ne devaient pas interférer dans la bataille pour le
titre.
Button continue sa remontée vers la tête de la course et passe autoritairement Nakajima
quelques secondes plus tard. Il se retrouve ensuite bloqué à la 7ème place, coincé par le nouveau pilote Toyota : Kamui Kobayashi
.
Classement au 12ème tour :
Barrichello, Webber, Kubica, Rosberg, Buemi, Kobayashi, Button, Nakajima, Vettel, Heidfeld, Hamilton, Kovalainen, Grosjean, Räikkönen, Alguersuari, Fisichella,
Liuzzi.
Barrichello, toujours en tête de la course, rentre au stand au 22ème tour, suivi de
Kubica au 23ème tour et de Heidfeld. Un arrêt inutile pour le pilote allemand puisque le ravitailleur n'a pas fonctionné. Il abandonne sur panne sêche avant d'avoir pu faire un tour.
Suivent dans la ligne des stands Rosberg et Buemi, alors 2ème et 3ème. Puis Webber qui avait repris le leadership de la course.
En piste, Button parvient enfin à passer Kobayashi. Le pilote japonais est ensuite
rattrapé par Nakajima et Vettel, mais une fois de plus il fait preuve d’une belle maîtrise et résiste à leurs tentatives de dépassement.
Au 27ème tour, Rosberg rentre aux stands et
abandonne. Déjà, lors de son premier arrêt une épaisse fumée s’était dégagée de sa monoplace.
Au 30ème tour, Vettel pointe en deuxième position
en n’ayant toujours pas ravitaillé.
Au 32ème tour, Kobayashi sort des stands, et alors qu’il est encore à vitesse réduite,
bloque Nakajima qui vient le heurter. Son aileron avant se décroche et se coince sous sa Williams. Il finit sa course dans un mur de pneus. C’est le 6ème
abandon de cette course pour le moins animée.
Button continue à attaquer, passant Buemi pour la 8ème place. Dans ce même tour,
Grosjean entre aux stands. On approche de la mi-course.
Au 37ème tour, Vettel et Fisichella ravitaillent. On pensait que le pilote allemand
était sur une stratégie à un arrêt mais il repart en pneus durs et devra donc repasser par les stands pour mettre les tendres. Curieuse stratégie de la
part de Red Bull, même si la durée de vie des pneus tendres reste un point d’interrogation à ce moment de la course.
Vettel repart juste derrière Button en 7ème position. En l’état, il n’est plus dans la
course pour le titre.
Classement au 38ème tour : Webber,
Kubica, Barrichello, Hamilton, Räikkönen, Button, Vettel, Buemi, Liuzzi, Kobayashi, Kovalainen, Grosjean, Fisichella et Alguersuari.
Deuxième vague de ravitaillements : Hamilton entre le premier au 42ème tour. Il
était 4ème et repart 9ème. Räikkönen l’imite dans le tour suivant. En tête, Kubica ravitaille au 47ème tour, il repart 3ème derrière Barrichello et Webber.
Button et Vettel bataillent pour la 4ème place : il y a moins d’une seconde entre les 2
pilotes.
Webber ravitaille au 52ème tour et conserve la tête de la course en ressortant. Buemi,
étonnant 5ème , rentre aux stands au 54ème tour. Button, alors champion du monde virtuel, ravitaille dans le tour suivant . Il ressort 6ème entre Kovalainen et Kobayashi. Vettel chausse enfin
les pneus tendres.
Au 59ème tour, le ravitaillement de Kovalainen
offre un point supplémentaire à Button.
A huit tours de la fin, Barrichello est victime d’une crevaison lente et c’est le cœur
lourd qu’il abandonne sa 3ème place pour passer par la pit-lane. Le pilote brésilien serait-il maudit devant son public ?
Derrière, Kobayashi effectue un beau dépassement sur Fisichella ; le pilote japonais
fait décidément forte impression depuis le début de la course. Sa première en F1 rappelons-le.
Webber, en tête de la course, se dirige sans
encombre vers la victoire pendant que Button assure sa 5ème place et son titre, par la même occasion.
C'est Felipe Massa qui agite le drapeau à damier au passage de
Webber suivi par Hamilton, auteur d’une très belle remonté en
course, et Kubica. On retrouve ensuite
Vettel, Button, Räikkönen, Buemi, Barrichello, Kovalainen (qui sera ensuite déclassé en 12ème position pour l’incident lors de son premier ravitaillement), Kobayashi, Fisichella et
Liuzzi.
A l’arrivée,
toute l’attention se porte sur le nouveau champion du monde 2009, Jenson Button. Son interprétation de «We are the champions » nous a
d’ailleurs prouvé qu’il n’a pas raté une éventuelle vocation de chanteur et qu‘il fait un bien meilleur pilote… Dans le clan Brawn GP, c’est l’euphorie puisque l’écurie s’est également assurée le titre de champion du monde des constructeurs.
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