Nos Tops
Button récolte sa troisième pôle position et sa quatrième victoire en 5 Grand Prix. Grâce à un pilotage efficace et régulier, le pilote anglais démontre une fois de plus qu’avec la bonne voiture il est capable de faire de très belles choses. Son écurie Brawn GP parvient pour l’instant à garder l’ascendant face aux autres teams qui se sont pourtant lancées dans une véritable course aux améliorations techniques.
Impressionnant en début de course face à un Alonso le couteau entre les dents, Webber s’est imposé pour conserver sa place, bien calé en embuscade derrière le quatuor de tête. La suite de sa course ? Discrète. On ne l’a pas beaucoup vu et pourtant il est bien en troisième position à l’arrivée ! Voiture, pilotage et stratégie efficaces, et voilà l’Australien sur le podium.
Devant son public Alonso réalise une course solide. Parti 8ème il arrive 5ème. Il assure l’essentiel : le spectacle ! En
début course il signe un joli, mais vain, dépassement sur Webber. Dans le dernier tour il nous offre à nouveau un joli spectacle en doublant Massa par l’extérieur : du pur spectacle puisque
Massa était en mode économie. L’essentiel est qu’il ait ravi son public… et qu’il ait animé ce GP franchement soporifique.
D’autres pilotes ont montré leur talent, mais sans
réussite.
- Vettel rapide mais impuissant, à la limite de la passivité, derrière un Massa sachant habilement user de son KERS.
- Massa justement. Il incarne le regain de forme des Ferrari, même si les Brawn restent intouchables. Il n’a pas démérité et a même réussi à rejoindre l’arrivée malgré les circonstances,
tout en sauvant quelques points. C’est déjà pas si mal.
- Barrichello. Ex-futur retraité, le Brésilien a montré qu’il savait toujours manié le volant de sa monoplace. Stratégie malheureuse et dernier relai en-deçà de son rythme de course, il
rate le podium… Favoritisme au sein de son écurie ? D’aucun voient déjà Barrichello réenfiler sa combinaison de fidèle porteur d’eau. A voir au fil des courses.
Nos Flops
Ferrari commençait à sortir la tête de l’eau, mais si la vitesse est de retour, la fiabilité qui leur fait toujours défaut. On ne parle même plus de la
stratégie ! Ferrari semble avoir oublié le sens de ce mot pourtant essentiel en F1 ! Le bilan de cette course pour les Rouges ? Excès de confiance en qualif qui oblige Räikkönen à partir en
fond de grille. En course, le Finlandais est contraint à l’abandon alors qu’il était en train de remonter. Quand à Massa, heureusement que le ridicule ne tue pas. Problème technique ou erreur
de calcul on ne le sait pas, mais être obligé de faire lever le pied à son pilote pour lui éviter la panne sèche ça fait mauvais effet pour une écurie.
A Barcelone, les McLaren n’ont pas impressionné. De retour sous un climat plus tempéré l’écurie à connu de gros problème pour trouver du grip, surtout dans les grandes courbes du
circuit. Résultat : des pilotes qui ont l’impression de courir sur la glace. Forcément à l’arrivée ce n’est pas brillant. D’autant que comme pour Ferrari, la fiabilité n’est pas là comme le
prouve l’abandon de Kovalainen. Et les propos d’Hamilton ne laissent pas entrevoir beaucoup d’espoir pour les courses à venir.
Toyota. On y a cru et pfft ! L’écurie japonaise est retombé dans l’anonymat du milieu de grille ce week-end. Vraiment dommage pour le suspense….
Comme l’an
passé, le GP de Barcelone a démarré par un gros carambolage. Rosberg et Trulli semblent être à l’origine de ce fiasco qui a entraîné l’abandon immédiat de 4 pilotes et a gâché la
course de plusieurs autres… Piquet Jr lui s’en est sorti indemne, mais il avait au préalable copieusement poussé Hamilton dans l’herbe. L’Anglais a perdu de précieuses places dans
cette affaire.
A part le carambolage au debut, il ne semble pas s'etre passe grand chose...